Kampot, cuite à la Khmer et gueule de bois, parc national de Bokor

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Un endroit que j’ai particulièrement apprécié au Cambodge. La ville et les environs de Kampot. Ville au style colonial, les gens sont sympas, tranquilles. Lieu où un Sino Cambodgien a refusé que je lui paye mon repas, dans le resto à coté de la guesthouse. Il comprenait rien à ce que je lui disais et moi non plus, mais il m'a servi ce qu'il avait, et n'a pas accepté que je le paye malgrè mon insistance.Je suis de suite tombée sous le charme.





Le premier jour, Chaam, le number 1 déjà présenté ici, m’a ammené voir la grotte aux cents rizières, les plages de Kep, les « chutes » de Tek Chom et les champs d’arbres fruitiers. Ensemble, avec sa moto bien sûr, nous avons passé une superbe journée. Chaam est posé, doux, un peu timide mais très souriant. Parfois, quand il parle de son maigre salaire et de la difficulté à trouver une fille pour se marier car ça coûte trop cher, son regard devient triste. Le jour où il me laissera à la station de taxi pour que je parte, son regard sera des plus tristes, mais le mien aussi, tellement je ne voulais pas quitter cet endroit et ces gens. Pourquoi ? Eh eh, attendez un peu.

 

A Kampot, j’ai fait ma meilleure fête. En retour de ballade, Chaam m’emmène voir un pote à lui qui parle soi disant Français. Le pote en question fait la sieste, et en plus parle Français comme moi je parle le Khmer. Mais bon, il se débrouille en Anglais et du coup, Chaam, après en avoir profité pour se recoiffer (avait il rendez vous ?) demande à son pote Dara de s’occuper de moi et de me ramener à ma guesthouse.




On tape la discute, on va boire un café, et il me propose de sortir avec lui et ses potes le soir. Pas de soucis pour moi, et il vient me chercher direct à la guesthouse. Passage chez le Khmer du coin pour acheter des bières et hop, on file au resto/bar. Tous ses potes sont là, entrain de manger des insectes et boire des pichets de bière. On m’accueille à coup de grands « Hello, welcome ». Mais attention, on est « welcome » que si on avale cul sec des demis pint de bière avec des glaçons. Bon, comme je suis polie…...et les culs secs s’enchaînent. Moi je saute quelques tours, à la plus grande déception de ces messieurs.




Comme je n’aime pas trop les insectes, on me commande du lapin. Un plat fort bon et goutu, sauf qu’on me dira le lendemain qu’on ne mange pas de lapin au Cambodge…..Les discussions s’enchainent, des plus sérieuses aux moins sérieuses.
 

La petite fille de la patronne du bar passe sa soirée sur mes genoux, à jouer aux gangsters et allumer les cigarettes des garçons. A la fin de la soirée, la gamine ne voulant plus dormir sans moi, la mère insistera fortement pour que je l’emmène avec moi en France. Coup dur pour moi qui prenait cela à la rigolade au début pour me rendre compte que c’était du sérieux.

 

Mes nouveaux potes sont bien touchés. Mais ils ne sont pas saouls disent ils, ils sont « happy happy », et boivent pour oublier et être « happy, happy ». Ben moi, j’suis pas saoule mais j’suis « happy happy » d’être avec eux.

 

La soirée ne se finira pas là. Nous voilà partis à moto pour un des sports nationaux, le karaoké. La conduite jusqu’au lieu dit est assez sport vu l’état des conducteurs (Maman, commence pas à raler). On arrive au Karaoké. Un genre de salon pour nous tous seuls dans une maison, avec tout l’équipement pour le karaoké.




Sauf que les bières et les filles débarquent peu après nous. Au début je trouve ça drôle, surtout de chanter n’importe quoi parce que je ne peux pas déchiffrer les paroles. Mais au bout d’un moment, je ne me sens plus très à l’aise dans ce lieu et je demande à Dara de me ramener.





Autre sport national, la conduite en retour de soirée avec un Khmer qui a bu. La tactique du chauffeur est d’enlever son tee shirt et demander qu’on le tienne par la taille pour être sûr de ne pas me perdre sur le trajet (on me la refera celle là). Je m’accroche dur à l’arrière de la moto, et lui demande d’arrêter de se retourner pour me parler plutôt que de regarder la route. Il me ramènera tranquillement à bon port.



 

Le lendemain, la tête un peu dans le brouillard, je pars pour le parc de Bokor. Une très belle journée dans la jungle, dont je garde peu de notes « Départ à 8h30 pour le parc de Bokor. Le guide n’est pas là il aurait la gueule de bois. L’anglaise et l’Italienne qui partent avec moi s’énervent, moi je reste compréhensive. Nous insistons pour avoir un traducteur en plus du chauffeur qui ne parle pas Anglais ». Après avoir écrit ces notes, je me suis endormie. Par contre, j’ai les photos, et de très bons souvenirs de cette belle journée et ces beaux paysages.






 De retour le soir, le chauffeur me demande par l’intermédiaire du traducteur d’aller boire un coup avec lui. Comme je suis fatiguée, et que je trouve ça louche, je n’ai pas envie de m’investir dans une soirée body langage. Pas toujours facile d’être une fille seule en voyage. Je vais boire un coup avec Dara à la place et rentre me coucher tôt.

Publié dans Cambodge

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Tu fais le tour du monde des cuites ?Hum, je sors *plaisanterie*Et pis, t'es redevenue brune *keskispass* !!
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